Bâle – Machines musicales/musique machinale au Musée Tinguely jusqu’au 22 janvier 2017

On peut encore découvrir l’exposition Machines musicales/Musique machinale au Musée Tinguely à Bâle. Une incursion dans la dimension sonore des sculptures-machines de l’artiste suisse Jean Tinguely.

Jean Tinguely, „Méta-Harmonie I“, 1978 - Museum moderner Kunst Stiftung Ludwig Wien, Leihgabe der Österreichischen Ludwig-Stiftung seit 1983 © 2016, ProLitteris, Zürich; Foto: 2016 Museum Tinguely, Basel; Daniel Spehr

Jean Tinguely, « Méta-Harmonie I », 1978 – Museum moderner Kunst Stiftung Ludwig Wien, Leihgabe der Österreichischen Ludwig-Stiftung seit 1983 © 2016, ProLitteris, Zürich; Foto: 2016 Museum Tinguely, Basel; Daniel Spehr

 

C’est notamment dans les quatre Méta-Harmonies  conçues entre 1978 et 1985 que la dimension acoustique et musicale du travail de Jean Tinguely est observable. Pour la première fois, ces pièces phares sont réunies à Bâle afin d’encadrer des productions d’artistes contemporains autour du son, concerts, workshops et interventions artistiques diverses. Le son s’impose véritablement dans ces quatre Méta-Harmonies, le son qui était pour l’artiste une matière comme une autre, un matériau ludique avec lequelle il jouait, une dimension sonore dialoguant avec la composante plastique de ses œuvres.

Jean Tinguely, „Klamauk“, 1979 vor dem Museum Tinguely, Basel 2016 © Museum Tinguely, Basel; Foto: Daniel Spehr

Jean Tinguely, « Klamauk », 1979 vor dem Museum Tinguely, Basel 2016
© Museum Tinguely, Basel; Foto: Daniel Spehr

Les Méta-Harmonies sont des assemblages complexes faits d’instruments de musique et d’objets divers, mis en rapport à travers une mécanique qui laisse une grande place au hasard, la troisième, datant de 1984, incluant également deux crânes d’animaux, qui trahissaient à l’époque un intérêt fort de l’artiste envers la mort et l’au-delà. Autour de ces quatre Méta-Harmonies, certains artistes ont donc choisi de s’inscrire directement dans la démarche de Jean Tinguely à l’image du créateur bernois Zimoun dont l’installation de 11 mètres composée de petits moteurs électriques et de fils à souder, a été présentée en octobre dernier.  Les différentes machines musicales à découvrir au fil des semaines illustrent une certaine filiation avec l’œuvre de Jean Tinguely, tandis que l’on pourra encore assister à plusieurs moments musicaux, à l’image de ce week-end avec les classes de percussions et d’improvisation du Conservatoire de Bâle / FHNW  le samedi  7 janvier, l’Ensemble Phoenix de Bâle les 15 et 16 janvier ou encore le percussionniste Julian Sartorius le dimanche 8 janvier en partenariat avec le jazz club Bird’s Eye. À noter que l’installation de Jean Tinguely, Klamauk (1979), qui prend pour base un tracteur, baladera ses cliquetis mécaniques dans le Parc Solitude les 8 et 22 janvier prochains, si la météo le permet.

Machines musicales / Musique machinale, Musée Tinguely, Bâle, du 19 octobre 2016 au 22 janvier 2017
www.tinguely.ch

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