Rencontre avec Breaking The Bank

Le groupe de large heavy rock Breaking The Bank s’apprête à sortir un second E.P. Désormais fort d’une quinzaine de morceaux cousus main, il peut proposer des concerts personnels tout en y parsemant quelques reprises. L’équipe de ces cinq Bisontins et Vésuliens jouera au Bar de l’U à Besançon ce jeudi 7 avril, puis au festival Lac en Zik à Vaivre-et-Montoille (70), le 13 mai. À l’annonce de ces deux dates, le journal Diversions a reçu quatre des membres de Breaking The Bank.

Breaking The Bank

Breaking The Bank – Photo : HD

 

Breaking The Bank existe depuis 2009, et le line up a un peu bougé, semble-t-il.
Aleks : En effet. Par exemple, moi je suis arrivé dans le groupe il y a presque deux ans. Au début j’étais seulement à la guitare. À présent je fais aussi des chœurs et je compose un peu. D’ailleurs l’une des chansons de l’E.P. à venir est de moi.

Mathieu : D’abord, Christophe et moi avions fondé le groupe.  On a formé un trio avec un batteur qui a précédé Tarzan. Nous reprenions des morceaux des artistes rock qu’on appréciait. C’était du Scorpions, du Red Hot Chili Peppers, du Muse… Ensuite ça a bougé avec le renfort de Tarzan qui à ce moment-là tenait le rôle de chanteur. Après le line up a encore évolué. Un ami prénommé Quentin avait transité par le groupe avec sa guitare. Il a même composé un titre que nous faisons encore sur scène, et qui figurera sur le futur E.P. Tarzan est passé derrière la batterie. Quentin a quitté le groupe et Aleks l’a remplacé. A présent on est stables. Cela dure depuis 2014.

breaking-the-bankComment définiriez-vous vos premières compos ?
Mathieu : Nos premières compos étaient davantage marquées par les reprises que nous faisions à l’époque. Mais nos influences musicales ont évolué vers d’autres artistes, en même temps que nos qualités de musiciens ont avancé. Maintenant par exemple, nous faisons des morceaux un peu plus agressifs. L’un d’entre eux est dans le courant du death metal. On écoutait pas spécialement ce genre, avant. A côté, nous avons des titres plus purement rock ou hard rock. Jeudi (7 avril) au bar de l’U, on fera notre set le plus « doux », avec quelques ballades. On pense à composer encore des ballades à l’avenir. Ca varie.

Vous passez d’un rock’n’roll bluesy au trash metal, en passant par le garage-punk. En êtes-vous au stade de chercher un style qui serait l’identité de Breaking The Bank ?
Tarzan : Disons que nous cherchons un style mais pas de manière active. C’est-à-dire que nous essayons d’entendre et de comprendre notre propre musique. Chez nous, les compos arrivent assez vite, et elles sont aussi mises en place assez rapidement. Alors nous avons encore du mal à définir notre son. Cependant les morceaux demeurent amenés avec nos idées, notre patte.

Mathieu : Il y a une part de recherche, mais nous sommes toujours prêts en fonction des gens qui seront aux concerts. Par exemple, dernièrement nous jouions au tremplin du Crazy Fest, un bon festival de métal à Lons-le-Saunier. Nous y sommes allés avec nos morceaux les plus hargneux. Cela contraste avec le concert du bar de l’U où nous présenterons nos chansons plus mélodieuses. Je voudrais préciser que même si le spectre est très ouvert, notre dominante reste rock-metal. On ne prévoit pas de faire du jazz pour l’instant (Rires).

Tarzan : Chaque public est réceptif aux chansons qui lui conviennent.

Breaking The Bank

Photo : DR

Il me semble que vos solos de guitare aiguës calquent fortement sur ceux d’un hard rock du début des années 80. Comme chez Metallica à l’époque de l’album And justice for all.
Mathieu : Très juste ! Metallica est la référence autour de laquelle nous cinq nous retrouvons. Il y a cette culture-là, mais des musiciens plus récents comptent aussi parmi nos influences.

Aleks : Un côté hold school, vintage voire presque ringard ressort de notre musique. Ce qui nous caractérise tient dans une fusion des périodes. Ca va de Scorpions à Mastodon et Machine Head.

Si vous anticipez sur le public du Bar de l’U, celui qui viendra le 13 mai à Vaivre-et-Montoille est sans doute moins prévisible : dans ce cas, la setlist se prévoit-elle selon l’acoustique du lieu ?
Mathieu : Lorsqu’il s’agit d’une scène où l’on ne sait pas vraiment quelle sorte de public viendra, nous partons du principe que le panel sera large. Nous pouvons supposer que les spectateurs n’auront aucune attente vis-à-vis de notre groupe. Nous ne sommes pas assez connus pour susciter des attentes. Du coup les morceaux seront assez variés.

Olivier : Nous commencerons par des classics un peu plus simples et efficaces. Après il y aura pêle-mêle une ballade, un titre un peu violent, et une reprise… Nous jouerons aussi la fameuse chanson qu’avait composée Quentin, notre ex-guitariste. Nous voudrions également proposer notre tout dernier titre, sur des sonorités de métal oriental. Il pourrait faire bonne impression si nous parvenons à bien la jouer (Sourires). La setlist complète est encore à l’élaboration. On réfléchit.

Propos recueillis par Frédéric Dassonville

Breaking The Bank en concert
– le 7 avril au Bar de l’U, avec Five Pills, Besançon
– le 13 mai au festival Lac En Zik, Vaivre-et-Montoille (près de Vesoul)
https://www.facebook.com/BreakingTheBank/?fref=ts

breaking the bank, lac en zik

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