Part Company – Manfred

POP INDÉ

Labelgum / 2016

Camarade de label de The Shoes, Herman Düne et autre Woodkid, Part Company sort cinq ans après ses premières armes Babar, son successeur toujours sous le format EP, Manfred.

Chronique de l'album de Part Company, ManfredManfred, pour Manfred Gnadinger, artiste et ermite épris de liberté, tout un symbole pour ces quatre titres qui nous montrent un échantillon du savoir-faire du duo. Un duo qui entretient le mystère sur leur identité, ne dévoilant que leurs initiales, mais qui en révèle beaucoup plus dans leur musique avec une pop rafraichissante, où le rêve côtoie la mélancolie. Sous la houlette de Luke Smith, qui a sur sa carte de visite Foals ou Depeche Mode, Part Company cherche à se faire une place sur l’échiquier indé, à l’heure où l’on ne jure que par Alt-J ou Tame Impala, formations auxquelles Y.S. et D.S. n’ont rien à envier. Si on devait définir Manfred en un seul mot, ce serait « efficacité ». Et si on voulait en dire plus, on dirait que Ayers avec sa ribambelle d’arrangements synthétiques offre un titre de pure pop rétro. Le morceau éponyme débutant sur un rythme lancinant et caliente s’enflamme avec son refrain de stade et peut sans problème squatter les ondes radio indé cet été. State City, bien que nous indiquant que Bob Dylan est dans le groupe, se veut très british, évoquant les Clash sous injection de new wave. Enfin la conclusion St Cé calme un peu l’ensemble avec une carte rêveuse qui se traduit par un refrain en apesanteur.

La première longue production de Part Company est attendue pour l’hiver. On restera sur nos gardes car on reste sûr que le duo a encore de belles choses à nous dévoiler. En attendant, Manfred aura aisément le temps d’effectuer quelques rotations sur la platine.

Florian Antunes Pires

manfred, part company

Powered by WordPress. Designed by Woo Themes

WordPress SEO fine-tune by Meta SEO Pack from Poradnik Webmastera