AC/DC – Power Up

HARD ROCK

Columbia

C’est sûr qu’il manque, le frangin Malcolm, convoqué par les cloches de l’enfer il y a tout juste trois ans. Power Up est le premier album publié depuis la disparition du frère d’Angus Young. Mais de la même manière que Paris sera toujours Paris, AC/DC sera toujours AC/DC, ce groupe au chanteur à la voix de chat castré affublé d’un drôle de guitariste cornu qui sautille en martelant sa guitare.

Le maître à casquette du riff qui défrise est de retour, et des riffs, ce n’est rien de dire qu’il y en a, sur ce nouvel album Power Up qui arrive trois ans après Rock Or Bust. C’est même là-dessus que les Australiens ont bâti leurs cinquante années de carrière, avec en renfort une rythmique en plomb. Quant à Brian Johnson, il a su combattre la déficience auditive qui avait contraint le groupe à appeler à la rescousse Axl Rose sur la dernière tournée. La voix est là, sans conteste. C’est le neveu Stevie Young qui assure les guitares rythmiques, mais Malcolm n’est jamais très loin sur ce dix-septième album enregistré une fois encore au Canada, d’autant que les titres ont été co-écrits avec ce dernier. Les fans s’imaginent en train de reprendre en chœur les paroles de Money Shot, entre autres brûlots hard rock sur ce nouvel album. Parfois les chœurs sont déjà là pour montrer la voie comme sur Realize, Rejection ou encore le premier single Shot In The Dark, et il ne fait aucun doute que votre compteur Linky fraîchement installé devrait se prendre sa dose de hard rock.

Et puis il y a les solos du sieur Angus Young, qui nous rappellent combien son jeu provient du blues (solos courts et d’une froide efficacité comme à son habitude sur Kick You When You’re Down, Rejection…). En parlant de blues, le riff plus sage de Wild Reputation nous assaille des deux côtés de la stéréo. Le rock d’AC/DC groove comme un bon vieux boogie, joue parfaitement des silences (sur l’envoûtant Witch’s Spell), descend dangereusement la gamme sans faillir (la voix de Brian visitant plusieurs octaves) sur Demon Fire. Même Brendan O’Brien, producteur sur tous les disques depuis Black Ice, est là pour se porter lui aussi garant de ce son AC/DC. Et ce n’est pas avec Power Up qu’AC/DC fera mentir sa sauvage réputation !

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