Wall Of Death – Loveland

POP PSYCHÉDÉLIQUE/GARAGE

Innovative Leisure/Because

Déjà adoubés par leurs grands frères texans des Black Angels, c’est au tour d’Hanni El Khatib de jeter son dévolu sur les Parisiens avec qui il partageait la scène lors de la tournée européenne de Head In The Dirt en 2013. Le Californien s’est en effet pris d’affection pour nos « petits » frenchies et les a conviés à Los Angeles afin de les convaincre de rejoindre son écurie Innovative Leisure.

chronique album loveland de wall of deathSi Main Obsession (paru chez Born Bad Records) nous plongeait dans les sombres abysses d’un rock psychédélique parfois à la limite du stoner, Loveland semble être la lumière au bout du tunnel. Débutant par le morceau éponyme, on ressent que le son du trio a évolué vers des sonorités plus pop, gardant néanmoins cette ambiance psychédélique avec une aura plus lumineuse.

L’environnement de l’enregistrement a dû grandement influencer les nouvelles compositions. On a ainsi des titres à l’image de For A Lover ou encore Blow The Cloud qui nous renvoient directement à une carte postale dépoussiérée d’une plage californienne des 60’s.  S’enchainant avec cohérence, les morceaux renferment cependant certaines surprises comme l’efficace Chainless Man, véritable tornade garage bourrée de fuzz et farfisa. On reconnaît bien là la touche du producteur… Pour Loveland, Wall Of Death a décidé de franchir un nouveau cap. Le pari bien qu’osé est plus que réussi. La collaboration avec Hanni El Khatib fonctionne plutôt bien. Celui-ci a réussi à canaliser l’énergie du trio qui évolue désormais vers un tout nouvel horizon, bien au-delà de l’infini.

Johan Perrin

chronique album loveland, wall of death

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