Une nouvelle ligne 3 s’apprête à faire son apparition sur le réseau de bus Ginko. Effective à l’été 2017, la ligne qui sera baptisée « Ligne 3 Plus », proposera selon le Grand Besançon une fréquence importante entre la gare Viotte – point de départ multimodal du futur TCSP – et le pôle d’activités TEMIS – parcours de 16 minutes entre les deux points -. Le campus universitaire de la Bouloie sera desservi via cette ligne. Une réunion publique est prévue le lundi 18 janvier à 19h30 au Palais des Sports.
Perspective de la future Ligne 3 Plus sur l’Avenue Léo Lagrange – Photo : Exalta
Les grands principes de la nouvelle ligne 3 à Besançon
Cette nouvelle ligne, d’une longueur totale de 4,1 km, arrive en complément du nouveau Tram grand bisontin, qui était une première étape vers un TCSP – Transport en Commun en Site Propre -. Le TCSP vise à ménager une voie de circulation qui donne la priorité aux bus, et rend également possible un espace véritablement partagé entre véhicules, cyclistes et piétons. Des aménagements cyclables seront mis en place en complément. Le Grand Besançon annonce grâce à cette nouvelle « Ligne 3 Plus » une meilleure ponctualité des bus qui ne souffriront plus des embouteillages, des déplacements facilités entre centre-ville et quartiers nord, mais aussi une meilleure desserte du campus, sans oublier une accessibilité améliorée pour les personnes à mobilité réduite. Neuf nouvelles stations verront le jour sur la future Ligne 3 Plus. Près de 9000 voyages par jour y sont attendus.
Les dates à retenir pour le chantier de la Ligne 3 Plus
Le Pont de la Gibelotte (février à juin 2016)
Modification de carrefours giratoires. Le pont sera fermé du 1er février 2016 jusqu’au mois de mai, avant une reprise des travaux en 2018 en vue d’un élargissement du pont.
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Place Leclerc (mi-mai à fin août 2016)
Ajout de deux voies dédiées aux bus
Avenue Léo Lagrange (mi-août 2016 à fin mars 2017)
Positionnement des deux voies de bus au centre de la rue. Développement de bandes cyclables.
Perspective de la Ligne 3 Plus du TCSP sur la rue Voirin à Besançon – Photo : Exalta
Les déviations
Besançon Mobilités, délégataire du réseau Ginko, qui l’exploite pour le compte du Grand Besançon, a travaillé à la mise en place de déviations. « Le pont de la Gibelotte étant fermé, les lignes de bus sont déviées sur l’avenue Montrapon », souligne Estelle Méléard, directrice marketing du réseau Ginko. Le parti pris a été de privilégier une seule et unique déviation, de février à août. La ligne 3 sera fortement impactée de par sa déviation, la ligne 15 également, qui n’est pas déviée, mais passant à proximité immédiate du pont de la Gibelotte, elle va être impactée par les flux de véhicules utilisant d’autres voies et toutes les lignes passant dans cette zone. Citons encore ligne 11 avec l’avenue de Montrapon, qui accueillera davantage de véhicules, ainsi que la ligne 5 en direction de Saint-Claude. « On a connu des difficultés au mois de décembre quand il y a eu les premières déviations pour des travaux de réseau », explique Estelle Méléard. « On a tout de suite vu l’impact sur les lignes avec des bus qui n’étaient plus à l’heure ». Ces problèmes seront abordés à la réunion publique du lundi 18 janvier.
Coût des travaux
Le chantier du TCSP représente, en matière de travaux, 15 millions d’euros. « En ratio on doit avoir 50 000 heures produites sur ce chantier, dont 7% des heures seront produites par des emplois d’insertion », explique Pascal Gudefin, directeur du département Mobilité du Grand Besançon. Les zones plus conséquentes en matière de travaux seront les rues Voirin – passant devant Darty – ainsi que la rue Léo Lagrange, devant le stade et la piscine. Là on passe de deux à quatre voies de circulation. « Il y aura toujours deux voies de circulation », explique Pascal Gudefin, « mais deux voies de bus en plus et une voie mode doux assez large ». Des travaux seront effectués sur les murs des propriétés voisines, comme notamment celui de la caserne Vauban pour la rue Voirin. Quelques démolitions de maisons pourront aussi intervenir sur d’autres avenues, « des maisons qui ont été achetées depuis longtemps et dans lesquelles il n’y a plus personne », précise M.Gudefin.