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POP
Barclay/Universal
Après avoir tellement aimé et écouté en boucle le sublime Psycho Tropical Berlin, au point d’avoir rayé les pistes sur Deezer, c’est peu dire si l’attente était lourde et les espoirs nourris pour la nouvelle sortie de La Femme.
Sphynx, le premier single, avait été une bonne augure, Septembre diffusé quelques jours avant la rentrée des écoliers avait terminé d’aiguiser notre impatience de découvrir les seize pistes de ce Mystère. Ce nouvel album de La Femme c’est la rencontre entre Françoise Hardy pour les paroles au ton faussement niais qui assènent la réalité cruelle (Le vide est ton nouveau prénom ou Mycose), et les Beach Boys pour l’atmosphère plage totalement planante et dansante, normal pour une formation venue (entre autres) de Biarritz.
Jacques Allright devrait écouter et valider ce nouvel opus qui remplit tellement bien les quota de chanson française, avec en prime un faible risque de retrouver ses pistes massacrées dans The Voice (Tatiana : « elle se sentait si bien qu’elle me laissa toucher ses seins »). Mais La Femme c’est aussi un groupe de 2016 qui ne cède pas à la nostalgie toc yéyé 60’s, comme sur SSD, hypnotique voyage au bout de la nuit Parisienne de 2016. L’album se termine sur de déroutantes mais tellement belles Vagues, qui nous font partir du côté du Bristol de Portishead, superbe conclusion de treize minutes (!) avant de nous saluer en nous rappelant qu’ici c’est 2016 avec Always in the Sun.
Je ne sais pas ce que vous faites le 1er Octobre, mais moi je serai à la Rodia pour me laisser envoûter et danser à en user mes chaussures avec le meilleur groupe made in France de ces dernières années.
Décidement, The West is the Best !
Aurélia Aubry