Le Creusot – La nouvelle saison de L’Arc, Scène nationale

Les 9 et 10 septembre prochains à 19h, L’Art, Scène nationale présentera sa nouvelle saison, qui sera proposée en deux parties, avec une première salve de spectacles annoncés jusqu’en décembre. Cette nouvelle saison 2021-2022 sera tissée de 112 représentations à retrouver tout au long de l’année au Creusot. Petit survol des premières propositions artistiques à retrouver en ce début d’automne à L’Arc.

Mo’s – The damn jam concerto
Photo : Richard Haughton

La saison débutera le 24 septembre à 20h avec la venue de James Thierrée. Dans ce que L’Arc qualifie de « dérapage artistique délibéré », le metteur en scène/comédien (et tellement d’autres choses) a créé un personnage du nom de Mo, accompagné sur scène par « sept samouraïs-musiciens ». Mo’s – The damn jam concerto devrait mêler théâtre, musique et danse, le personnage principal étant également escorté par deux sœurs/fantômes danseuses. « MO’S a émergé de l’immobilité de 2021 », explique La Compagnie du Hanneton, « un long processus de création, développé pendant les heures d’attente interminables pour la réouverture des théâtres ». Le mois de septembre s’achèvera, les 29 et 30, sur Ici ou (pas) là, le collectif Label Brut présentant le dernier volet de sa trilogie consacrée aux peurs enfantines. Après Mooooooonstres et A2pas2laporte, ce troisième épisode évoque la construction de l’identité et les peurs inhérentes à cette période de profonds changements qu’est l’enfance. Ici ou (pas) là ne recourt pas à la parole, Laurent Fraunié et son collectif étant partis collecter des gestes et des sons auprès d’enfants pour nourrir leur pièce.

In Extremis – Photo : Laurent Philippe

Le mois d’octobre débutera avec la venue de la cie Le Grand Jeté !, le 8 à 20h, qui avec In Extremis aborde le thème du renouveau, une réflexion d’actualité en ces temps de pandémie. À travers la discipline de l’acro-danse, qui mêle chorégraphie et acrobatie, In Extremis part de la fin d’une apocalypse pour aller vers une reconstruction. « La scène apparaît comme une architecture à reconstruire », explique Frédéric Cellé. « M’intéressant avant tout au langage du corps, je cherche toujours à explorer les effets du déséquilibre, et a contrario de l’équilibre, ce qui nous pousse à rester droit, à tenir debout. » Danse toujours avec Dominique Brun qui présentera le 12 octobre deux pièces, Le Poids des Choses, proposant un focus sur le mouvement, et Pierre et le Loup dans une version chorégraphique, offrant là encore « des clés de lecture du mouvement », comme l’explique la compagnie. Cette étude se base sur le système de l’Effort de Laban, qui analyse le mouvement, chaque interprète accomplissant un motif dansé particulier.

Ainsi passe la gloire du monde – Photo : Adèle Thivillier

Le mois d’octobre s’achèvera sur deux propositions de théâtre. Jérome Rouger tout d’abord présentera Plaire [Abécédaire de la séduction] le 13 octobre, cheminant sur la frontière, parfois mince, entre « manipulation et séduction ». Quant au groupe O, il présentera le 21 octobre Ainsi passe la gloire du monde, qui s’inspire du Platonov de Tchekhov, transposant le propos à notre époque. Si les problématiques soulevées par le dramaturge ont toujours cours, des relations hommes-femmes aux luttes de classes, le groupe 0 y adjoint une dimension « rock » pour renouveler le propos et le moderniser.

L’Arc, Scène nationale – Programmation complète : www.larcscenenationale.fr/

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