Fontaine-lès-Dijon – Nostalgic Orient-Express au Centre d’Animation Pierre Jacques

La pianiste Glawdys Wild et Cathia Lardeau, mezzo-soprano, nous convient à un voyage musical entre la fin du XIXème siècle et le début du XXème. Nostalgic Orient-Express nous transporte dans quatre grandes villes européennes. Rencontre avec Glawdys qui nous parle de ce duo fondé en 2018.

Comment est né ce projet de récital lyrique ?
On s’est rencontrées au conservatoire de Romans-sur-Isère en tant que collègues, Cathia préparait des concours et je l’ai aidée car il y a toujours besoin de pianistes pour répéter. De cette rencontre est née une envie de faire un projet personnel, et on est tombées rapidement d’accord autour de cette envie de parler de voyages, et aussi de cet attrait pour la Belle Époque, les années 1920.

Vous avez choisi le train mythique de l’Orient-Express comme colonne vertébrale du concert.
On voulait être sur un récital avec un thème fort. On a étudié l’histoire de cet Orient-Express qui a emprunté pas mal de routes et on s’est focalisées sur les villes qui étaient les plus parlantes pour nous musicalement. Cela reste un socle imaginaire à la base, pour nous et pour le spectateur.

Photo : Pierre Tac

On constate que vous avez fait le choix de textes en français.
Oui même dans la partie grecque il y Reynaldo Hahn, Ernest Chausson, Gabriel Fauré… Cela nous permettait de ne pas avoir trop de langues étrangères, rester dans quelque chose d’accessible. Il y a un peu d’opéra et d’opérette, mais aussi une part de lied et de mélodie. On essaie de réunir tout ça de la façon la plus souple possible, tout en restant dans des choix de musique classique, ou en tous cas de musique savante.

Avec Chick Corea vous allez d’ailleurs aussi vers le jazz.
Oui ce sont des pièces de piano solo. Dans les transitions entre les villes, ça évoque le mouvement du train, dans son côté répétitif. Chick Corea est un jazzman mais il était entre plusieurs univers. C’est une inspiration de musique assez minimaliste, une cellule qui est maintenue du début à la fin du morceau avec quelques modifications. C’était vraiment l’évocation de la mécanique de ce train ancien.

Photo : Pierre Tac

Avez-vous également réfléchi à une mise en espace ?
On a travaillé l’été dernier en résidence à la Maison de quartier de Romans-sur-Isère avec une scénographe, Émeline Dubief. Une mise en espace très légère car pour l’instant on reste sur un aspect musical prédominant. On a quelques accessoires qui permettent d’évoquer le train. C’est l’envie de sortir du programme de récital classique où l’on chante et où l’on s’adresse au public, proposer une heure pendant laquelle le spectateur est avec nous dans cet imaginaire du voyage.

Vous avez étudié à l’ESM Bourgogne Franche-Comté, vous ne serez donc pas en terre inconnue à Fontaine-lès-Dijon…
Oui c’est un grand plaisir parce que j’ai rencontré Olivier Renaut (président de la Scène Fontainoise, NDLR ) quand j’étais à l’ESM. J’avais joué là-bas à deux reprises, en piano solo et puis avec une altiste. J’avais participé aussi à une masterclasse d’Anne Queféllec. J’ai hâte de retourner à Fontaine-lès-Dijon et de le revoir !

– Propos recueillis par Dominique Demangeot –

Nostalgic Orient-Express, Fontaine-lès-Dijon, Centre d’Animation Pierre Jacques (dans le cadre des Musicales de Fontaine), 10 février à 20h
www.fontainelesdijon.fr

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