Détonation 2016 – Night Beats – Who Sold My Generation

GARAGE ROCK

Pias

De la volonté et de la persévérance, il en aura fallu à ce trio texan exilé à Seattle. Abonnés aux labels pourtant prometteurs tels que Burger Records ou encore Trouble In Mind, adoubés par les Black Angels et autres comparses, rien n’y fait, leur carrière reste au point mort. N’ayant plus rien à perdre, les Night Beats s’envolent pour Los Angeles où ils font la connaissance de Robert Levon Been, figure pensante du Black Rebel Motorcycle Club avec qui ils se lieront d’amitié, proclamant ce dernier en nouveau mentor pour le groupe.

night beats,who sold my generationLe résultat est détonnant et groovy à souhait à l’image du surpuissant No Cops qui aurait pu aisément figurer dans la discographie du BRMC. Du garage au psychédélique il n’y a qu’un pas, comme en témoignent le sensuel Porque Manana ou encore le très Velvetien Sunday Mourning.

Who Sold My Generation. Tout est dans le titre. Les morceaux assurément d’une autre époque s’enchainent à la manière d’un road movie à la Tarantino ou les décors défilent à toute allure. Le garage-surf (Bad Love) rencontre le western Spaghetti (Shangri Lah) pour terminer sa course avec le dangereux Egypt Berry, morceau gargantuesque mêlant avec brio psychédélisme, musique orientale et riffs tonitruants. Cet album marque ainsi la renaissance et un nouveau départ pour le trio qui devrait rapidement sortir de l’ombre et savourer un succès amplement mérité.

Johan Perrin

Retrouvez Night Beats le 1er octobre lors du festival Détonation à La Friche artistique de Besançon

> Le site de Détonation

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