L’Espace 110 d’Illzach nous invite, le 13 février prochain, à un voyage dans l’immensité des steppes de Mongolie, en compagnie d’un trio de musiciens international. Une plongée dans les musiques traditionnelles de Mongolie, mais aussi de Bulgarie, de la part de ce groupe atypique.
Les Violons Barbares à l’Espace 110 d’Illzach – Photo : Simon Frey
Par « Barbare », ici, il faut comprendre étranger, découverte de sonorités d’ailleurs et mélangées, parfois adaptées. Mais il faut surtout comprendre: découverte de l’autre. On pourra ainsi découvrir le morin khoor, violon à deux cordes traditionnel, mais aussi la gadulka, instrument en forme de poire d’origine bulgare. Fabien utilise quant à lui de nombreuses percussions, mais aussi des objets de la vie quotidienne pour donner le rythme.
Les Violons Barbares nous viennent pourtant bien de France, et de Strasbourg pour être plus précis, s’inspirant des musiques méditerranéennes, balkaniques et mongoles. C’est pourtant une musique « bien à leur sauce » qui est proposée. Comme liant, les musiciens ont choisi le rock, pour dynamiter ces musiques venues d’ailleurs. Car si le trio reprend des airs traditionnels bulgares et mongoles, ils sont arrangés pour leur formation musicale – deux violons et des percussions -, et proposent des paysages sonores pour le moins contrastés. Moments furieux et d’autres au contraire apaisés alternent à l’occasion de ce voyage en terre inconnue.
Le musicien Dandarvaanchig Enkhjargal pratique le chant de gorge diphonique mongol dans la grande tradition, pratiqué en particulier en Haute-Asie. Ses acolytes Fabien et Dimitar poussent aussi parfois la voix en sa compagnie, créant alors des polyphonies vocales inédites.
– Manu Gilles –
Violons Barbares, Espace 110, Illzach, 13 février à 20h – www.espace110.org