Pauwels – Elina

Chronique de l'album de Pauwels, ElinaPOST ROCK
October Tone

« Une hydre à mille temps ». Voici ce qu’on peut lire sur le groupe mulhousien. Mais si on voulait rester dans la mythologie, on parlerait volontiers de Minotaure tant elle est la créature qu’on s’attend à rencontrer à la sortie du labyrinthe sonore que tisse cette formation atypique construite autour de deux batteries.

Et comme dans un labyrinthe, en se lançant dans l’écoute d’Elina, on se rend vite compte de l’inutilité de revenir sur nos pas. L’issue se trouve au bout de cet EP qui nécessite une immersion totale afin de bien saisir toutes ses atmosphères et ses ambiances. On ressent une approche très cinématographique, entre fantastique et ésotérisme pour citer une amie, proche d’un John Carpenter dans la création de ce court recueil purement instrumental. La Une nous accueille dans une vague au traitement brut à la Helmet, avant de plonger dans des compositions alambiquées où la mauvaise conscience de Sonic Youth prend le dessus pour offrir un noise sombre (Wig). En concentrant toute son énergie dans une approche totalement instrumentale, Pauwels ne se fixe pas de limite et ouvre des portes vers un univers sombre en panoramique.

– Florian Antunes Pires –

chronique album de pauwels, chroniques diversions, elina, pauwels

Powered by WordPress. Designed by Woo Themes

WordPress SEO fine-tune by Meta SEO Pack from Poradnik Webmastera