Besançon – Cory Henry and the Funk Apostles le 17 novembre à La Rodia

Article publié à l’origine dans l’édition d’octobre 2017 du journal Diversions – consulter le PDF ici

La Rodia accueille un jeune musicien qui assure ces dernières années la relève du jazz et du funk, une union sacrée dont on a pu par le passé mesurer le potentiel grâce à des artistes comme Maceo Parker ou encore Parliament Funkadelic. Cory Henry, lui, officie à l’orgue et s’entoure d’une troupe, The Funk Apostles, aguerrie aux joies du jazz fusion, de la funk – c’est écrit dans le titre – et même de l’électro.

Cory Henry and the Funk Apostles à La Rodia de Besançon le 17 novembre

Cory Henry and the Funk Apostles à La Rodia de Besançon le 17 novembre – Photo : DR

À tout juste trente ans, Cory Henry peut se targuer d’avoir taquiné les touches noires et blanches pour The Roots, Kenny Garrett et Bruce Springsteen entre autres artistes, et l’on compare fréquemment sa virtuosité à celles d’Oscar Peterson ou encore Art Tatum, rien que ça… Celui qui pratique l’orgue Hammond depuis l’âge de deux ans – et remporte son premier concours à six -, ne se la joue pourtant pas solo et semble apprécier les aventures diverses et collectives. Il deviendra ainsi l’un des membres du collectif de fusion expérimentale Snarky Puppy en 2012. On trouve à peu près de tout dans les prestations live de Cory, et notamment du jazz pur jus, exécuté avec une étonnante dextérité. Fermez les yeux et vous voici catapulté dans un vieux club new-yorkais mal éclairé…

L’album The Revival publié en 2016 permet de mesurer cependant tout l’éclectisme de Cory et ses apôtres, un live immortalisé à Brooklyn en 2014 qui mêle quelques savoureux morceaux de gospel à des titres funk soul, bel hommage à des artistes comme Stevie Wonder dont Cory est également un héritier direct. Mais loin de rendre de manière fidèle ces différents titres, l’organiste – qui est également chanteur – leur redonne une nouvelle dimension, si bien que l’on a parfois peine à distinguer l’original, d’autant que le musicien part souvent dans de longues improvisations derrière le double clavier de son Hammond B-3. À d’autres moments, en bon leader qu’il est, le bonhomme sait s’effacer pour laisser briller ses acolytes, qui ne sont pas non plus manchots pour infuser dans une salle de concert un groove irrésistible. Difficile de rendre en quelques lignes une description exhaustive de Cory et cie, la setlist du groupe changeant au gré du vent et des envies des musiciens. Une rencontre en live s’impose donc !

– Dominique Demangeot –

Cory Henry and the Funk Apostles + Susanoo, La Rodia, Besançon, 17 novembre à 20h
www.larodia.com

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