The Last Shadow Puppets – Everything You’ve Come To Expect

Chronique The Last Shadow Puppets - Everything You've Come To ExpectPOP CLASSIEUSE

Domino Recording

Huit années séparent Evertything You’ve Come To Expect de son prédécesseur, le formidable The Age Of The Understatement, premier essai plus que recommandable de deux jeunots qui se réunissaient pour la première fois en dehors de leurs formations respectives. Entretemps, Miles Kane a choisi la voie solo et nous a offert deux albums de pop so british et les Arctic Monkeys sont devenus une des attractions majeures et les plus excitantes du rock britannique, qui s’est même exportée de l’autre côté  de l’Atlantique, s’acoquinant au passage avec l’armoire Josh Homme. Et malgré tout ça, la complicité fraternelle qui existait entre Alex Turner et Miles Kane est restée intacte. Cela se sent avec cette deuxième production des poupées de l’ombre, à la fois dans la droite lignée du LP des débuts mais avec un bonus d’assurance qui permet au duo de voir les choses en grand.

Cette grandeur se traduit par encore plus d’orchestration qui majeure la touche cinématographique existant depuis le début des Last Shadow Puppets pour offrir une pop anachronique, en grand format. Illustration d’entrée avec Aviation, single désigné, avec son riff entêtant relevé par un ensemble de cordes et de cuivres. Kane et Turner se partagent le micro, le premier est la caution bad guy du duo (Bad Habits, grosse cartouche d’un rock qui sent l’urgence ou plus pervers sur Used To Be My Girl), le second est le côté dandy qui sert sur des titres plus proches des ballades comme la déclaration d’amour de Sweet Dreams, TN ou la valse en deux temps du morceau éponyme.

The Last Shadow Puppets jouent la carte 60’s-70’s à fond, s’inspirent de Bowie (She Does The Woods) mais empruntent aussi la basse et les cordes de Gainsbourg sur Dracula Teeth ou sur Pattern au son de laquelle on partirait en ballade avec Melody Nelson. Et comme avec Bad Habits qui surprend quand elle est prise à part, on trouve un titre disco inattendu avec The Element Of Surprise mais qui trouve sa place dans une tracklist sans faiblesse.

L’attente fut peut-être longue, mais  Miles Kane et Alex Turner ne déçoivent pas et délivrent un album grandiose, qui s’écoute en boucle sans lassitude. Sans conteste une des productions de l’année.

Florian Antunes Pires

chronique everything youve come to expect, the last shadow puppets

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