La saison 2025-26 du Cèdre est sur les rails ! La salle de spectacles de la Ville de Chenôve, centre de culture et de rencontre avec ses gradins inspirés d’un théâtre à l’italienne, s’apprête à accueillir encore cette saison toutes les disciplines artistiques: danse, théâtre, concerts, arts du cirque… de la part de compagnies venues de la région ou de plus loin. À l’heure où nous écrivons ces lignes, l’intégralité de la programmation n’est pas encore annoncée, mais voici un florilège de rendez-vous à prendre cette année au Cèdre.
Comme chaque saison, la Ville de Chenôve programme des artistes en partenariat avec d’autres structures ou événements. Cet automne, c’est dans le cadre du festival des Nuits d’Orient et d’ailleurs que le Cèdre accueillera Extasia le 26 novembre, mis en scène par Yassine Ahajjam. On pourra découvrir la première en France de cette pièce qui revisite le mythe de Lilith, première femme sur terre dans les récits juifs, nouvelle icône des mouvements féministes, tout à la fois symbole de révolte et de beauté. En matière de théâtre, Le Cèdre nous annonce d’ores et déjà une fin d’année 2025 pour le moins tonitruante, du 20 au 23 décembre, avec la célèbre Cie 26 000 Couverts qui réouvrira les portes de son Idéal Club ! « L’Idéal Club, c’est juste pour se faire du bien”, souligne la troupe. Un cabaret dévergondé, une comédie musicale que beaucoup ont comparée à l’humour absurde des Monty Python. “Tout s’écroule ? Rions !”, propose la compagnie bourguignonne.
En mai prochain, le théâtre se mêlera à la musique à l’occasion de la pièce Les Raisins de la Colère, adaptation du roman de John Steinbeck mise en scène par Xavier Simonin. Première et seule adaptation autorisée du célèbre roman dépeignant le périple d’Américains quittant l’Oklahoma pour la Californie dans les années 1930, terre promise à l’heure de la Grande Dépression. Xavier Simonin incarne tous les personnages sur scène, accompagné par un groupe entre blues, folk et country. La direction musicale de cette version scénique a été confiée au grand harmoniciste de blues Jean-Jacques Milteau.
Le 18 mars, c’est dans le cadre du festival Art Danse, organisé par Le Dancing, que Le Cèdre invitera la chorégraphe et danseuse Soa Ratsifandrihana. Sa pièce Fampitaha, fampita, fampitàna est le second volet d’un diptyque autour des diasporas. La chorégraphe, née en Franche-Comté de parents originaires de Madagascar, a récolté des enregistrements sur l’île de ses ancêtres pour créer cette pièce qui évoque l’exil et le métissage. Au plateau, quatre interprètes dont les racines plongent en Haïti, Martinique, Guadeloupe et Madagascar. Trois danseurs et un musicien multi-instrumentiste pour confronter colonisation et mémoire, une aventure qui débutait il y a quelques années par la création d’un podcast.
Le 13 mars prochain également, le Tania Ivanov Sextet nous contera A Peggy Lee Story, autour du répertoire de la chanteuse américaine, créatrice du sulfureux standard Fever. “La Reine”, comme la définissait Duke Ellington, et ses 60 ans de carrière au compteur seront donc à l’honneur en mars 2026 à Chenôve grâce à Tania Ivanov et son groupe. Notons qu’un album studio sort en cette rentrée (le 26 septembre) autour de ce projet. Et toujours au nombre des talents locaux, les Zacrob’artistes seront de retour le 20 mai pour un grand moment de cirque. La troupe composée d’une quarantaine d’étudiants de l’UFR STAPS de Dijon prépare en ce moment son spectacle 2026 que l’on pourra découvrir au Cèdre l’an prochain.
– Marc Vincent –