Besançon – Le Muséum de Besançon s’investit dans la recherche

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Crédit photo : citadelle.com

 

Le 4 juillet 4 000 planches du Muséum de Besançon seront transférées vers Montpellier pour être numérisées et alimenter e-ReColNat, la plus grosse banque d’images scientifique de France.

Avec près de 9 millions de spécimens numérisés et plus de 7 millions d’images, cette plateforme numérique pour l’environnement regroupe les collections naturalistes françaises enrichies depuis 350 ans.

Une nécessité d’agir
Les pertes en biodiversité sont, au cours de ces 50 dernières années, les plus rapides de l’histoire humaine. Les menaces qui pèsent sur les espèces vivantes et les lacunes sur la connaissance de certains écosystèmes entraînent, depuis plusieurs années, un regain d’intérêt pour les collections naturalistes, énormes réservoirs d’informations sous-exploitées.
En 2012, pour rassembler les collections naturalistes françaises dispersées à travers une multitude d’institutions de tailles et de statuts variés, le Réseau des herbiers de France a décidé la création d’un outil permettant de réunir virtuellement l’ensemble des acteurs qui travaillent à l’informatisation de leurs collections.
Ce regroupement, au service de la recherche et de l’expertise sur la biodiversité, est composé d’institutions nationales (ex : Institut de recherche pour le développement), universitaires (ex : Universités de Bourgogne-Franche-Comté, de Montpellier et de Clermont-Ferrand), intercommunales (ex : Muséum de Toulouse), municipales (Muséum de Besançon) et associatives. Le réseau fonctionne sur la base d’une série de conventions bipartites entre le Muséum national d’histoire naturelle, coordinateur du projet, et chacune des institutions gestionnaires de collections botaniques, zoologiques et paléontologiques.

Un objet d’étude sans équivalent
Avec plus de 3 000 utilisateurs, e-ReColNat est une banque d’images révolutionnaire pour des recherches dans le domaine de l’indexation multimédia, de la recherche interactive par le contenu et de la visualisation.
En plus du double rôle des collections naturalistes : rôle de référence et d’observation, la plateforme a pour principal objectif d’accélérer l’inventaire de la biodiversité. En effet, informatiser les collections est une entreprise de longue haleine, le but est donc, au vu des disparitions rapides d’espèces, de mettre en place des procédures permettant d’augmenter la vitesse de saisie.
e-ReColNat aspire également à mettre au point des modèles prédictifs sur les modifications engendrées sur la flore et la faune par le réchauffement climatique. La valorisation scientifique dans les domaines de la biologie, l’ethnobotanique, l’écologie et l’évolution des végétaux est aussi une finalité.

Le Muséum de Besançon : un partenaire évident
Le Muséum de Besançon est une institution très investie dans le renseignement d’e-ReColNat. En mai 2016, ce Musée de France a envoyé 11 402 parts (planches avec un ou plusieurs spécimens) consacrées à la botanique à Montpellier pour leur numérisation et leur renseignement dans la plateforme. Le 4 juillet 2018, la même action sera renouvelée avec le transfert de 4 000 nouvelles parts.
Cette participation répond entièrement à ses missions de « Musée de France » :
– conserver et restaurer (la numérisation permet notamment de consulter l’ensemble des collections tout en évitant leur manipulation) ;
– étudier et enrichir ses collections ;
– rendre ses collections accessibles au public le plus large ;
– concevoir et mettre en oeuvre des actions d’éducation et de diffusion visant à assurer l’égal accès de tous à la culture.
Établissement scientifique, le Muséum de Besançon, s’investit quotidiennement pour la préservation des écosystèmes. Sa plus grande réalisation à ce sujet est l’inauguration en 2017 du Naturalium, espace d’exposition permanente dédié à la biodiversité : son rôle, les menaces qui pèsent sur elle et les actions à mener pour la protéger.
Cette participation à e-ReColNat coïncide également avec l’intérêt croissant des visiteurs pour la protection de l’environnement et le souhait de la Ville de Besançon, administratrice de la Citadelle, de participer cette année encore au concours national « Capitale française de la Biodiversité ».

Source : Citadelle de Besançon

citadelle.com

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