Besançon – D’Amour l’ardente flamme au Théâtre Ledoux le 17 mai

Article publié à l’origine dans l’édition de mai 2018 du journal Diversions – consulter le PDF ici

Un programme pour le moins romantique avec l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté en mai, qui convie la diva internationale Karine Deshayes. Cette dernière interprètera quelques grands airs de l’opéra français, la mezzo-soprano incarnant plusieurs rôles phares de l’univers lyrique.

Karine Deshayes est l'invité de l'Orchestre Victor Hugo Franche-Comté le 17 mai au Théâtre Ledoux (Les 2 Scènes à Besançon)

Karine Deshayes est l’invitée de l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté le 17 mai au Théâtre Ledoux (Les 2 Scènes à Besançon) – Photo : Aymeric Giraudel

D’amour, l’ardente flamme… nous transportera au XIXe siècle principalement, avec notamment plusieurs œuvres composées par Jules Massenet. De ce dernier, on pourra entendre Werther, drame lyrique inspiré du fameux roman de Goethe. Le prélude ainsi que l’air « Ces lettres, …Ah ces lettres je les relis sans cesse », seront présentés. Pour Debussy, « Jamais Massenet n’a montré aussi bien que dans Werther la qualité charmante des dons qui en font l’historien musical de l’âme féminine ». Karine Deshayes interprètera Charlotte qui tombe éperdument amoureuse du jeune Werther, épousant cependant un autre homme par devoir. De Massenet, on pourra également entendre l’ouverture de Phèdre, le compositeur mettant ici en musique le drame de Racine. Il composera l’ouverture en 1873, 27 ans avant de donner naissance à l’œuvre complète. De la tragédie, on passera à la comédie avec Chérubin, Massenet traitant des liens entre hommes et femmes, s’inspirant de sa relation avec deux cantatrices, Sybil Sanderson et Lucy Arbell, mais aussi des rapports de classe. Un dernier air composé par Massenet, issu cette fois du conte de Cendrillon, sera enfin proposé par l’orchestre et Karine Deshayes.

Le programme comportera d’autres airs, dont « Me voilà seule enfin… », tiré de La Reine de Saba par Charles Gounod, une incursion du compositeur dans ce que l’on nomme le Grand Opéra, proposant un orchestre de taille conséquente, tout comme les décors et les effets de scène. La Damnation de Faust d’Hector Berlioz, dont l’air « D’amour, l’ardente flamme » donne son titre au concert du 17 mai, nous présentera le héros romantique par excellence, tourmenté par ses désirs.

– Dominique Demangeot –

D’amour, l’ardente flamme…, Orchestre Victor Hugo Franche-Comté, Théâtre Ledoux (Les 2 Scènes), Besançon, 17 mai à 20h
www.ovhfc.com

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