Besançon – Concert de reprises des Beatles au Centre Diocésain le 3 décembre

Le 3 décembre prochain, le Centre Diocésain accueillera le groupe Let It Beat qui reprendra pas moins de 25 chansons des Fab Four dans la salle Cana. Après une trentaine de projets de reprise menés depuis huit ans, Lloyd Wander se consacre désormais aux Beatles, réunissant autour de lui quatre acolytes. Le concert sera agrémenté d’anecdotes sur ces titres et ce groupe devenus mythiques.

Comment s’est monté ce projet de reprises ?
Je cherchais un bassiste, un guitariste et si possible un chanteur, et finalement Marianne s’est proposée comme chanteuse. C’est une fan des Beatles depuis très très longtemps. Elle fait aussi de la percussion dans le projet. Nini est un fan des Beatles encore plus que tout le monde, il connait les 218 titres des Beatles (même les versions dans une cave en 1964 !). Lui était partant pour la basse, en plus il a une basse imitation McCartney en mode violon… Et puis à la guitare on a pris un jeune garçon qui s’appelle Lilian, avec qui j’avais déjà un projet de reprises de System Of A Down. Depuis trois quatre mois on a un claviériste qui s’appelle Sanka. Je suis à la batterie et aux chœurs.

Les groupes de reprises des Beatles, ce n’est pas ce qui manque. Quel angle as-tu choisi pour aborder les compositions de McCartney et compagnie ?
Dans mes projets de composition, ou quand je suis tout seul en train de jouer de la musique avec ma batterie, ça ne me dérange pas de sortir du cadre, mais quand j’ai commencé à réécouter les Beatles, que je connaissais peu, je me suis dit qu’en fait c’est totalement fou ! Je suis passé à côté de ce truc-là, un peu par rébellion, j’étais dans Nirvana, dans le métal. Je me souviens en avoir écouté quand j’étais petit avec mon papa. Et je me suis pris une telle claque sur le génie mélodique. Il s’agissait d’être fidèle aux albums, on n’allait pas mettre de la platine, du D-jaying… Il s’agissait de faire sonner les Beatles avec cinq ou six instruments, un chœur inclus, avec un peu de percussions. Les premiers albums des Beatles sont très rock’n’roll, enregistrés ensemble dans la même pièce.

Vous explorez aussi d’autres périodes ?
Après il y a la drogue et les paradis artificiels… Ils composent des choses assez infaisables comme Queen à l’époque de Bohemian Rhapsody, il faut des bons ingénieurs du son, certainement aussi des enregistrements avec 350 pistes ! On garde le côté enfantin, on reste dans le cadre et on essaie de reproduire ce qu’on entend, avec notre niveau et surtout avec 5 instruments rock dans un garage. Au départ on s’est rendu compte qu’on avait trois quatre titres de Rubber Soul, on était entre 1963 et 1965, et puis on a décidé d’ouvrir, on est allé vers Sergent Pepper, vers le Mystery Tour, la période un peu plus psychédélique, où c’est un peu plus compliqué à faire sonner. Mais l’objectif c’est de rester en mode saturation, en mode garage.

Comment gérez-vous les chœurs au sein du groupe ?
Au départ j’avais posé une condition, que tout le monde fasse les chœurs car il y a trois voix réelles et 850 au mixage ! Mais au final je suis le seul choriste. Ce n’est pas compliqué de chanter et de jouer une partie de batterie en même temps, mais le souci c’est que leurs parties vocales sont absolument extraordinaires, et là, on ne peut pas s’amuser à faire un roulement ou un rythme un peu décalé par rapport à Ringo Starr, les mélodies doivent être totalement justes.

En tant que batteur, comment considères-tu le rôle de Ringo Starr au sein des Beatles ?
C’est un batteur qui est sous-estimé. Il a composé deux chansons dans le cadre des Beatles, et chante sur With A Little Help From My Friends. Dans les interviews de mes batteurs préférés, les Smashing Pumpkins, Nirvana ou même les métalleux, ils citaient toujours Ringo Starr, parce que c’est le cœur qui bat. Ce n’est pas une rythmique complexe, par contre dès qu’il rentre on sait que c’est lui, il est identifiable entre mille, il a vraiment un groove, une façon de jouer qui est très très simple. Je préfère les batteurs qui jouent pour l’émotion que les batteurs très techniques. Quand on écoute Come Together avec cette descente de toms qui est super connue, avec la basse, tout le monde sait le jouer, mais personne ne l’aurait trouvée.

Quelques mots enfin sur le lieu où Let It Beat va se produire le 3 décembre ?
C’est ce qui est intéressant quand on est au Centre Diocésain, c’est comme jouer dans une église, vous n’avez que des gens qui sont là de manière solennelle. Et j’aime ce genre d’ambiance parce qu’on respecte la musique !

Propos recueillis par Dominique Demangeot

Let It Beat, concert de reprises des Beatles, Besançon, Centre Diocésain, salle Cana – Vendredi 3 décembre à 19h30
10€ tarif plein / 8€ tarif abonnés, demandeurs d’emploi, scolaires, étudiants et personnes à mobilité réduite / 5€ tarif Carte Avantages Jeunes.
Préventes à la librairie Passage 18 -18 rue Mégevand à Besançon ou sur librairiepassage18.fr

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